Retrouvez notre série d’articles consacrée au mythique trek du tour des Annapurnas, au Népal.
Jour 4 : jeudi 1er mai 2014, Dharapani – Thanchowk (2685 mètres ) – Chame
- Heure de départ : 7H45
- Heure de déjeuner : 12H30/13H30 et 12,3 km parcourus
- Heure d’arrivée : 15H30
- Distance parcourue : 17,2 km
De Dharapani à Chame
Au début de la journée, Pradip nous fait découvrir un gros moulin à prière que l’on doit tourner trois fois, à chaque fin de tour, une clochette carillonne. De très belles peintures ornent l’édifice dans lequel il se trouve. Les motifs sont nombreux et très colorés.
A l’extérieur, on distingue l’Annapurna II (Anna pour nourriture et Purna pour assez). Durant la matinée, nous traversons des paysages de forêt, essentiellement des sapins, c’est un paysage très alpin, mais aussi des rhododendrons sauvages qui sont de véritables arbres. Ils sont en fleur en mars et avril, ce doit être magnifique à cette période.
Vers 12H30, nous atteignons Tinang, c’est un très beau village de maisons en bois. D’où la présence de plusieurs ateliers de menuiserie qui sont en train de construire des guesthouses et des cottages.
Le tour des Annapurnas est un trek très écolo, le sentier est très propre, il y a des stations de traitement de l’eau un peu partout pour éviter d’acheter et de jeter des bouteilles en plastique et bien sûr touristique, ce qui permet de faire vivre ou revivre des villages et des endroits très reculés. C’est vraiment le principe de l’écotourisme.
Depuis que l’on a commencé le trek, on est vraiment cerné par l’eau, il y a la rivière, bien sûr, que l’on longe, de multiples cascades, des filets d’eau qui suintent partout. Ce qui leur permet d’avoir des mini-centrales électriques, hydrauliques, si bien que les villages les plus hauts dans la montagne ou les plus reculés bénéficient de l’électricité, ils sont souvent mieux dotés qu’à Katmandou.
Tous les endroits où nous nous arrêtons pour manger sont spartiates mais propres et souvent coquets. Chaque cuisine est équipée d’un foyer central où crépite le feu, ce qui rend l’ambiance très agréable et confortable. Les Népalais y sirotent du vin de riz ou de millet de leur propre fabrication. Toute la vaisselle est très bien rangée, alignée. Une bonne odeur de cuisine s’échappe des gamelles, au menu ce jour-là, un excellent riz frit avec des petits légumes et des morceaux l’omelette (280 roupies).
Pendant notre pause-déjeuner, il s’abat une belle averse de grêle. Le ciel se dégage au moment de repartir. Le dialecte local change, pour dire merci il faut employer Orce et ce jusqu’au col. La destination finale du jour est Chame, une petite ville bien achalandée, où nous en profitons pour faire quelques emplettes et acheter des bonnets locaux en vue du passage du col. On s’y balade le soir avant de manger, il y a un beau stupa décoré et un gros moulin à prières au milieu du village. Au menu du soir : mixed potatoes et mixed fried momo.