NEPAL

Retrouvez notre série d’articles consacrée au mythique trek du tour des Annapurnas, au Népal.

Jour 8 : lundi 5 mai 2014, Manang (3580 mètres) -> Yak Kharka (4034 mètres ) -> Ledar (4221 mètres)

  • Heure de départ : 7H45
  • Heure de déjeuner : 12H05/13H15 et 10 km parcourus
  • Heure d’arrivée : 14H00
  • Distance parcourue : 12,2 km

Ça y est, ce soir on sera plus haut que les Pyrénées !

Yak

Il pleuviote quand on part de Manang, direction Ledar. La température est bien descendue, on se couvre en conséquence. On est en forme, sans maux de tête, on est bien en jambe, on se sent bien. Le matin, on bat même des records de vitesse, ça monte un peu raide au début. La végétation se raréfie, on emprunte un petit chemin à fleur de montagne.

On croise des troupeaux de chèvres à poil long, des yaks et des naks, heureux d’enfin les voir, ils ne sont visibles qu’à partir de 4000 mètres. Sur les hauteurs, on aperçoit des mouflons.

On croise des caravanes de mules chargées et des … trailers qui participent à une épreuve organisée par des Français, « Les chevaliers du vent ». Certains ont puisé dans toutes leurs forces, ils titubent, manquent de s’écrouler à chaque nouveau pas. On vient en aide à un Français en lui offrant un coca, il est hagard. L’épreuve dure dix jours avec des étapes de 40 km, c’est fou, complètement fou.

A midi, on s’étend sur des banquettes avant le repas pour faire un petit somme. J’ai eu mal à la tête juste avant le repas. Au menu, riz frit aux légumes et un steak de yak et frites, servi très chaud dans un plat en terre.

Quand on atteint Ledar, on apprend qu’une jeune touriste a été blessée par une pierre dans un éboulis. Il s’agit d’un couple d’Israëliens, lui marche à pied alors que sa compagne blessée est juchée sur une mule, le visage ensanglanté. Ils n’avaient pas de guide et pas le matériel médical nécessaire, Didi leur prête ce qu’il faut pour lui faire un bandage digne de ce nom. Ils appellent l’hélicoptère qui finalement ne viendra pas à cause d’une météo défavorable. Ils finissent par redescendre vers Manang à … 16 heures. Lui en bermuda, pull, sans lumière, sans rien. De l’inconscience pure.

 

De notre côté, nous gravissons une petite colline derrière l’hôtel, en léger, sans sac, pour atteindre 4400 mètres. Tout va bien. On termine la journée en jouant aux cartes avec Pradip, Vena et un porteur, ils nous apprennent à jouer au Dumbal, un très bon moment.

 

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